Le Karaté Jiseido: de l’interne à l’externe

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En Novembre 2006, la revue francophone Karaté Bushido a publié un dossier sur « Les pratiques internes ou externes sont-elles différentes ou LC en ritsu-zencomplémenLaurataires ». Sensei Kenji Tokitsu a été consulté comme expert sur le sujet. Nous vous invitons vivement à lire ou relire l’Article de Kenji Tokitsu dans Karaté Bushido Novembre 2006 en perspective de notre pratique: le Jisei Karaté-Dô. Le Jisei Karaté-dô propose un itinéraire jalonné et progressif repéré par le savoir-faire de ceux qui nous ont précédés dans la tradition des arts martiaux, étudié, intégré, enrichi et développé sans cesse de façon originale par Kenji Tokitsu sensei dans la pratique qu’il diffuse dans le monde entier: le Jiseidô.

Par ailleurs, la perspective de notre pratique vise à construire un Karaté approprié à notre manière de vivre occidentale actuelle et ce, afin d’aller plus loin en performance aussi bien qu’en efficacité mais aussi en mieux-être quel que soit l’âge auquel on le pratique.

Au carrefour de l’art interne et de l’art externe, le Jisei Karaté-dô développe ses techniques de parades et d’atémis par le biais d’un corps continuellement – en – alerte (« zanshin ») et en mouvement, générant la vitalité, la tonicité, l’explosivité, la précision du geste, l’acuité de la perception, la qualité d’expression de l’énergie (« ki ») et de la force de percussion ainsi qu’une approche holistique du combat . Le travail interne (« kikô-taichi-i-chuan ») sert ainsi de base pour approfondir et exprimer d’autant mieux les techniques de combat à mains nues par l’amélioration incessante de l’énergie percutante et pénétrante.

Précisons que l’entraînement comporte trois grandes parties. Tout d’abord, les Rintô-Gata : kata de combat et leur concrétisation avec partenaire(s), ils ne sont pas destinés à être exhibés dans les démonstrations, mais bien à permettre de produire des techniques efficaces avec une bonne régulation énergétique résultant d’une activation des zones vitales du corps. Ensuite, les Kihon : mouvements éducatifs de base exécutés sans partenaire.  Enfin, le Kumite : échange effectué à plusieurs niveaux (Tuishou, Kararigeikô, Jû-Kumité) avec partenaire cette fois, pour accéder, seulement si l’élève le souhaite, au combat libre de percussion (Jyu-Kumité) avec protections, et évidemment, avec le contrôle de la puissance à l’impact. Ces trois grands moments externes de la pratique sont toujours de soi connectés au travail interne qui doit les exprimer au mieux, visant à conjuguer la santé et le bien-être à l’efficacité.

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