Novembre 2011 à Namur : Stage avec Sensei Tokitsu

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Bloquez dès à présent vos agendas pour le prochain stage de sensei Tokitsu (9° DAN) à Namur, le samedi 19 (affiche PDF) et dimanche 20 novembre 2011 (affiche PDF).

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Extrait d’interview de Me. Tokitsu & interview intégrale

Pour plus d’infos : vincent.leduc@jiseido.be

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Programme précisé des 2 jours Kikô-TaiChi & Budô :

Programme précisé du 19 :

Le Jisei-kikô développe notre sensibilité physique et mentale par un travail en profondeur du corps, ce qui permet de former une perception particulière comme de voir son corps avec un regard interne. C’est une perception que tout le monde possède avec plus ou moins d’intensité mais qui se renforce avec la pratique.

Le Jisei-kikô attache une importance capitale aux exercices sur la colonne vertébrale, voie centrale du système nerveux et des méridiens. L’activation de la colonne vertébrale est liée d’une part, directement, à la stimulation et d’autre part à l’activation des chakras (sièges de l’énergie vitale) situés autour de la ligne centrale du tronc. Par ces mouvements, on peut stimuler également les organes internes en association avec la respiration qui se règle spontanément et naturellement sur les mouvements ; ceux-ci, comme des massages, génèrent des pressions agréables sur les organes internes.

D’autre part, la structure de la colonne vertébrale régit des mouvements adéquats de notre corps. En effet, si vous observez la colonne vertébrale, celle-ci a une mobilité à trois dimensions : ondulation d’avant en arrière, ondulation sur les deux côtés (droite et gauche) et rotation horizontale. Le mouvement de notre tronc dans toutes les directions dépend de ces trois degrés de liberté.

Dans le Jisei-kikô, les exercices sur les méridiens et l’activation du ki (qi) sont toujours liés à ceux de la colonne vertébrale. En effet, nous développons la mobilité, la sensibilité et la force des muscles qui interviennent dans cette mobilité structurelle de la colonne vertébrale de pair avec l’activation des chakras et celle des méridiens, base fondamentale du bon fonctionnement du corps, base du bien-être, et source de la puissance en art martial.

Nous pouvons ainsi viser à augmenter les capacités physiques sur une base équilibrée.

En travaillant régulièrement les exercices étudiés, on cherche à améliorer la santé et le bien-être qui est le but fondamental du Jisei-kikô.

 

Programme précisé du 20 :

Exercices de combat
Les qualités et capacités de combat se forment sur plusieurs étapes d’exercices.
Durant cette journée, nous étudierons plusieurs modes d’exercices de combat, car les capacités en combat doivent se construire en suivant des étapes progressives.

Première étape
Sans protection.
– Exercice pour concrétiser la zone d’attaque et de défense. Il faut bien intégrer l’espace de défense et d’attaque.
– Exercice de sensibilisation et formation de la force martiale sous forme de bouclier et d’attaque.
– Intégration de technique d’attaque: piquer (lance) et couper (sabre).
Cet exercice s’approche de celui de tui-shou instantané : il ne s’agit pas de simplement tourner les bras entre deux partenaires, mais d’apprendre à agir immédiatement après le contact.

Il existe deux modes:
1- Vous pouvez vous exercer lentement.
2- Vous pouvez vous exercer avec vitesse.

Dans les deux cas, vous pouvez chercher à renvoyer les bras de l’adversaire sitôt après le contact d’attaque ou de défense. Le mouvement doit être petit et sec avec la force explosive, tantôt pour renvoyer l’attaque de l’adversaire, tantôt pour faire étouffer la défense de celui-ci.
Dans cet exercice, vous cherchez à placer votre attaque dans la zone vulnérable de l’adversaire au lieu de vouloir le toucher à tout prix. Vous cherchez en même temps à vous protéger continuellement.
Essayez d’actualiser les techniques de frapper et de couper.

Deuxième étape
Avec protection de casque et de gants.
-Prolongation des exercices de la première étape.
-A ce niveau, vous cherchez à toucher l’adversaire, mais sans appuyer les coups.
-Vous lancez l’attaque avec force et vitesse dès son démarrage que vous faites décroitre en entrant dans la zone vulnérable de l’adversaire, ce qui vous permettra de le toucher sans appuyer. Cela revient à l’exercice d’explosion de force (fali).
Cependant, vous pouvez toucher la garde et la défense de l’adversaire avec vitesse et force afin de vous exercer pour le rendre vulnérable.
Le but de l’exercice est d’élargir la vulnérabilité de l’adversaire, non pas de simplement le toucher.

Troisième étape
Sans protection
-Ayant bien intégré les exercices des deux étapes précédentes, vous vous exercez en mobilisant l’ensemble du corps avec vitesse. Vous y ajoutez la force pour les démarrages de tous les gestes. Vous effectuez la frappe au visage avec la paume mais sans l’appuyer.

Quatrième étape
Avec protection de casque et de gants.
Vous étant déjà exercé aux modes précédemment présentés, vous vous exercez librement en cherchant à porter des coups techniques et spontanés. Cependant, le degré d’appui sur les coups doit être raisonnable. Cet exercice ne devant pas être, ni un défoulement, ni une compétition, il serait inutile de donner des règles comme précisions. Car fondamentalement, il n’y a pas de règles dans le combat. Mais nous nous exerçons avec les visions techniques physique et mentale par lesquelles nous cherchons à hisser notre niveau. Il ne s’agit en aucun cas d’agir de n’importe quelle façon. Il doit y avoir du bon sens dans la directive de la pratique. Autrement dit, si nous ne pouvons pas construire et renforcer ce bon sens, il serait vain de nous exercer au combat.
C’est un point délicat qui touche un problème auquel je n’ai jamais obtenu de réponse parfaite.
Néanmoins, une question se posera toujours: « Pourquoi pratiquons-nous le combat de nos jours ? ».

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