Santé, bien-être, efficacité… & sérénité !

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Vincent Leduc a guidé Charlotte que nous remercions vivement pour vous proposer un aperçu du Jisei-kikô – ici.

Le Jisei-kikô  est né de la collaboration de la pratique du Docteur Toshihiko Yayama, célèbre cancérologue et maître de kikô japonais avec celle de Maître Kenji Tokitsu.

Le Jisei-kikô peut être pratiqué par des personnes de différentes conditions physiques, tantôt pour se remettre en forme après une convalescence, tantôt pour équilibrer le stress de la vie de tous les jours, tantôt pour mieux pratiquer les arts martiaux ou certains sports. Cette méthode est assez souple pour pouvoir s’adapter à la condition physique de la personne qui la pratique. Il s’agit d’une méthode pour mieux vivre dans son corps.

Le Jisei-kikô développe notre sensibilité physique et mentale par un travail en profondeur du corps, ce qui permet de former une perception particulière comme de voir son corps avec un regard interne. C’est une perception que tout le monde possède avec plus ou moins d’intensité mais qui se renforce avec la pratique.

Dans le Jisei-kikô, les exercices sur les méridiens et l’activation du ki (qi) sont toujours liés à ceux de la colonne vertébrale. En effet, nous développons la mobilité, la sensibilité et la force des muscles qui interviennent dans cette mobilité structurelle de la colonne vertébrale de pair avec l’activation des chakras et celle des méridiens, base fondamentale du bon fonctionnement du corps, base du bien-être, et source de la puissance en art martial.(Source)

SomaxionConcrètement par exemple, dans la trilogie « colonne vertébrale – souffle – mental », les 6 respirations que j’effectue ici en vacances en Espagne et que je pratique quotidiennement peuvent se vivre comme 6 dispositions intérieures pour souligner l’attitude que chacun peut adopter devant la vie plus plus d’à-propos, d’efficacité et de sérénité.

1°) Ouvrir les bras dans la dynamique d’accueillir le réel, de lui sourire, de laisser venir à soi, de déployer une curiosité sensorielle active pour « être aware » – en phase avec la réalité dans l’ici et maintenant -, en « pleine conscience » pour s’accorder tel un instrument de musique à la source de ses ressources et en conséquence être plein de gratitude pour cette connexion à ce qui nous « uni(s)-vers »… !

André Malraux : « Il y a en nous quelque chose qui n’est pas de nous et qui nous dépasse et pourtant qui est en nous et de nous ! »

2°) Partir de soi pour s’ouvrir à l’extérieur en accueillant et en acceptant les pôles du réels, en s’adaptant à ses réalités, à l’espace des possibles auxquels on vient de se connecter : exister, exprimer, rayonner, « par-donner » (donner inconditionnellement par delà le don = par delà ce qui a été donné et ce qu’on a donné) pour se libérer et être libéré des rancœurs, des ressentiments.

3°) Prendre soin de soi (= se soigner), se préserver, se guérir, développer un regard positif, empathique et authentique. L’embrassement du corps témoigne d’un esprit de nuances bienveillantes et de compassion envers soi et autrui.

4°) Évoluer avec créativité dans l’existence. La montée des bras vers le haut rend compte de l’élan et de l’engagement confiants, mais bienfaisants, dans l’aventure de la vie, dynamisés par notre réflexion logique et notre « inconscient cognitif » (= cette partie de nous qui sait ce qui nous est profitable, « ce qui est bon pour nous »).

5°) Se recentrer pour acter que nous sommes un grain de sable dans le processus cosmique qui nous amène dans une époque, un lieu, une culture, une famille … harmonisant cette tension entre l’infiniment grand et l’infiniment petit en 3 dimensions (plans frontal, horizontal et sagittal) : relativiser (= « je ne suis pas le tout, il y a une infinité de points de vue)

6°) Déployer ses ailes pour affirmer sa présence comme axe ou pivot de cette aventure (« je suis au centre de MON monde avec ma propre « carte du monde », et je suis responsable de ce que je crée alentour. ») : se mobiliser, être acteur de sa « transe-formation », s’autoriser à être « ce à quoi on est appelé », être assertif …

Tout commence pour soi… avec soi de par sa corporéité, sa corporalité

 » Beaucoup trop d’individus vivent avec des corps qui leurs sont étrangers et n’utilisent qu’une partie de leur potentiel.« 

Prendre conscience de sa « corporalité » peut se faire de multiples façons. Le sport, la danse, le théâtre, les matières artistiques et en général tout ce que l’on peut faire de façon consciente augmente nos sensations et nos perceptions. Il existe aussi des exercices spécifiques à la prise de conscience de sa « corporalité » (…)  Le mouvement le plus important étant celui de l’esprit qui observe les sensations. La relaxation calme notre mental et détend notre corps. Dans cet état il est beaucoup plus facile de ressentir sa « corporalité ». Avec de l’entraînement n’importe qui peut augmenter considérablement ses ressentis. Ces perceptions sont plus nombreuses et plus claires. On intègre son corps pour ne plus être à coté de ses pompes. On pend conscience de son schéma corporel. (…)

Notre corps a aussi un fonctionnement qui lui est propre. Beaucoup trop d’individus vivent avec des corps qui leurs sont étrangers et n’utilisent qu’une partie de leur potentiel. Eux aussi sont stressés de voir leur corps afficher des sensations qu’ils ne comprennent pas. Le stress augmente la tension musculaire, les sensations sont encore plus étranges et dérangeantes alors elles stressent encore plus, etc.

Prendre conscience de sa « corporalité » consiste tout simplement à se réapproprier son corps jusque là entravé et réduit. Les exercices de relaxation dynamiques font émerger des sensations propres à chacun. On fait l’apprentissage de son corps en vivant nos sensations. On le comprend puis on se comprend. L’acceptation de sa réalité physique ouvre les portes du bien-être, de l’éveil et de l’épanouissement. Prendre conscience de sa « corporalité » c’est aussi pendre conscience de soi. Cette prise de conscience favorise l’expression de tout notre potentiel et favorise l’épanouissement de notre personnalité. Quels que soient les défauts que l’on s’attribue, apprenons à en tirer partie. La confiance en soi grandit avec notre « corporalité ». La manière de s’appréhender, d’appréhender les autres se développe avec cette confiance.

Vincent Leduc

Le véritable handicap c’est de vivre à moitié… avec un corps entier ! (Source)

Kiko

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